Elisabeth Serre

Artiste Peintre – Galeriste

Présente Céramica #

Après des études de danse et l’Ecole de la rue Blanche à Paris, Elisabeth suivra un parcours atypique qui l’amènera à travailler au Théâtre National de Marseille « La Criée » où pendant dix ans elle est au cœur des créations avec les équipes artistiques, les costumiers et les décorateurs.

Elle passera par la mode avec la créatrice Agnès b et crée sa marque de décoration Lily Blanche comme un hymne à la délicatesse.

Elisabeth revient à la danse par le Qi Gong qu’elle enseigne dans une technique qui les rassemble.

Sa peinture est le prolongement de son travail sur le corps, une quête spirituelle sur la grâce.

Elle présente aujourd’hui la série Céramica, l’aboutissement d’une recherche sur la peinture, la sculpture, la matière et le pouvoir des couleurs sur nos émotions.

Les formes organiques, les épicentres où la vie prend forme, les sources sont aussi au cœur de ce travail.

« Le travail sur la matière dont le résultat nous donne l’aspect de la terre vernissée qui a été émaillée avec une glaçure translucide et cuite à 1000°c est un savoir-faire ancestral que mes toiles tentent d’exprimer par la peinture. Tenter de rendre cette matière magnifique vivante, lui insuffler mon énergie, aller aux sources pour la sublimer, s’inspirer de ses couleurs vibrantes pour apaiser notre âme. »

On retrouve dans la peinture d’Elisabeth un art qu’elle cultive avec soin, le KINTSUGI, un art japonais qui remonte au XVème siècle et qui consiste à mettre en valeur les fêlures et les cassures des céramiques.

Avec la laque et l’or, les cicatrices de l’objet prennent vie, elles deviennent une ode au temps qui passe, à l’imperfection.

Son travail sur le corps et sa peinture se réunissent dans cette vision de la culture ZEN, comme une esthétique qui rejoint un mode de pensée.

Les Japonais l’appellent le WABI-SABI, cette vision du monde repose sur l’acceptation de l’imperfection. Plus encore que de l’accepter, il s’agit de la sublimer, d’y voir de la beauté, une beauté qui repose sur trois piliers : toute chose est imparfaite, impermanente et incomplète.

Parler de son travail serait incomplet sans parler du collectif inclusif d’artistes en situation de handicap qu’elle a crée avec les Ateliers de Lily Blanche il y a maintenant dix ans et qui ont aujourd’hui leur galerie au sein du Parcours des arts de Hyères… L’Art pour dépasser son handicap et gravir ainsi les marches de l’autonomie et de la liberté.

Vous pouvez retrouver les œuvres d’Elisabeth Serre dans sa galerie – Atelier à Hyères.

Elle sera présente au salon d’art contemporain qui se tiendra au Carrousel du Louvre à Paris du 5 au 7 avril 2024 (stand B47).